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Le message terrifiant d’une infirmière étudiante qui est devenu viral !

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Le message terrifiant d’une infirmière étudiante qui est devenu viral !

Une étudiante en soin de maladies mentales, avait écrit un message à la page Facebook « Support for Nurses, Midwives and Frontline Staff in Ireland » qui depuis est devenu viral. Bien qu’elle parle de ses conditions de travail dans un autre pays, cela reflète un problème qui concerne aussi la France.

 

nurse

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La traduction de son message :

« Aujourd’hui, encore une fois, comme tant d’autres jours, j’ai fondu en larmes en me demandant pourquoi je prends la peine de poursuivre mon diplôme en soins infirmiers. Je suis étudiante en quatrième année en santé mentale.

Ce matin, je me suis réveillé malade, avec mal à la gorge, sinus bloqués, mal à la tête et pour couronner le tout j’ai du vertige. J’ai envisagé d’appeler pour dire que je j’étais malade, mais je me suis dit que l’hôpital, de nos jours, était vraiment à court de personnel. Ils avaient besoin de moi.

Je suis partie en voiture, en me dépêchant pour vite emmener ma fille à l’école (je suis une mère seule). Dans une voiture que j’arrive pas à payer, je me suis demandé comment je vais payer l’essence puisque j’en ai déjà plus, ENCORE. Je me suis aussi demandé comment j’allais payer pour la nourriture si je n’avais que 25€ et qu’il me fallait de l’essence.

 

Une fois à l’hôpital, j’ai reçu un appel de la seule infirmière qui devait travailler avec moi qui me disait qu’elle aussi était malade. C’est seulement mon troisième jour à l’hôpital et on me dit que vais devoir assumer la responsabilité de quelques 20+ patients tous ayant des maladies mentales.

Certains sont vraiment malades mais j’ai seulement des connaissances basiques du coup je me suis demandé comment on pouvait donner tant de responsabilités à une étudiante qui n’avait jamais vraiment travaillé dans un hôpital.

J’ai dû dire à tous les clients que leurs sessions de groupe allaient être annulées à cause du manque d’effectifs. J’ai trouvé ça injuste car cette aide leur est vraiment précieuse pour leur rétablissement. L’énorme travail que font les infirmières dans cet hôpital est très important pour ces gens.

J’ai jamais pu prendre le petit déjeuner ou avoir une vraie pause midi. La seule chose que j’ai réussie à ingurgiter c’était des petits crackers (c’est tout ce que je pouvais me payer…) entre deux appels téléphoniques. La plupart du temps, j’aidais des patients au qui voulaient se faire du mal, stressés… de gens qui méritaient un meilleur traitement que celui d’une simple étudiante.

Les mots peuvent pas décrire à quel point je me sentais mal. Et si quelqu’un m’avait demandé dit de conseiller ces études je l’aurais jamais fait. C’est de loin la pire décision de ma vie. Mon service manque terriblement d’effectifs…

C’est horrible de penser que des chauffeurs de bus font une formation de 4-6 semaines et perçoivent plus d’argent qu’une infirmière qui a fait des études de 4 ans. On est complètement sous-estimés et c’est difficile de s’exprimer dans les rues car après on doit porter sur le dos les patients morts durant un jour de grève. Qui prendra soin des patients si on fait grève ?

Je n’ai pas été payé pour le travail que j’ai fait car j’ai même pas le statut de stagiaire. Mais même quand j’aurais mon diplôme on me paiera quelques centimes, comme chaque diplômé.

J’arrive tout juste à nourrir mon enfant, mais je n’arrive pas à payer l’assurance de ma voiture et l’électricité pour la maison. L’hiver je dors sans chauffage parce que je peux pas me le permettre économiquement. Je ne m’achète pas de vêtement, j’ai des trous dans mes chaussettes (sans blague), je n’ai pas de vie sociale car tout est cher et je ne peux aller nulle part (pas d’exagération).

Dans quelques jours je vais devoir payer 270€ pour les livres de l’école de mon fils mais je n’ai pas cet argent. La nuit j’ai du mal à dormir car j’arrête pas de penser à l’argent et à ce que je pourrais faire après mes études.

Je déprime mais je suis énervé par-dessus tout. J’ai tellement pleuré en revenant à la maison que j’arrivais presque pas à voir la route. J’aurais dû prendre soin de ma fille en arrivant à la maison mais c’est elle qui l’a fait à ma place. Elle m’a aussi fait une tasse de thé avec un mot qui disait : « Ça ira mieux ! Je t’aime. » Je pleur même en écrivant ceci. J’aime pas que ma fille me voie dans cet état-là. J’en ai mare !

 

Et c’est quoi le pire ?

Quand j’aurais mon diplôme, je continuerais à galérer et on me paiera de la merde ! C’est ne pas juste que la seule option envisageable pour moi et ma fille soit peut-être d’aller à l’étranger.

Si je reste tu ceci me rendra folle. Si je pars je devrai quitter ma famille, mes amis, ma maison et ma culture, et pareil pour ma fille. Je suis brisé, vaincu, dégonflé. Je ne peux que voir l’ombre de cette fille heureuse et les yeux pleins d’éclats que j’étais avant. 

Comment, nous les infirmières, pouvons prendre soin des gens si l’on ne peut pas prendre soin de nous-mêmes ? Pourquoi le gouvernement ne fait rien pour nous ? Pourquoi somme-nous si sous-estimés ? »

 

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