Maltraités, harcelés, insultés… Le témoignage choc d’une infirmière étudiante !

Chloé, infirmière de 23 ans, témoigne ses souffrances en tant qu’infirmière étudiante dans le livre de Valérie Auslender « Omerta à l’hôpital. » Le magazine l’Obs est allé la voir pour « savoir ce qui l’avait motivée à témoigner. » Ses réponses sont à couper le souffle.

Un stage terrifiant

Quand Valérie Auslender a fait un appel au témoin, Chloé venait tout juste d’obtenir son diplôme d’infirmière.

Cependant, elle ne pouvait pas oublier le terrible stage qu’elle avait effectué :

« J’ai failli tout abandonner à cause d’un stage qui s’est très mal passé. »

« Tout s’est corsé dès le deuxième jour »

Chloé avait eu des très bonnes expériences dans ses autres stages mais celui là a vite mal tourné :

« Elle passait son temps à me dire que j’étais nulle et que je ne savais rien faire, si bien que je me remettais en question. »

« Chaque soin est alors devenu un calvaire pour moi »

Le patient en phase terminale

L’infirmière en charge de Chloé s’était dirigé de manière très irrespectueuse envers un patient souffrant de cancer :

« Vous n’êtes pas le premier à avoir un cancer et vous ne serez pas le dernier ! Allez, maintenant ça suffit la sonnette ! »

A ce moment-là, Chloé lui a redonné la sonnette en lui rassurant que ce serait elle qui viendrait le voir.

MAIS,

Son infirmière a fini par découvrir la sonnette et à la mort du patient, elle lui a laissé faire la toilette mortuaire toute seule en lui disant :

« Ça te tenait à coeur de lui remettre la sonnette, alors ça devrait aussi te tenir à coeur de le mettre dans un frigo ! »

« J’ai fondu en larmes dans la voiture de ma mère »

La pression a eu le dessus sur Chloé. De plus, a la fin du stage, sa référente s’est adressé à elle sans aucune pitié :

« Bonne continuation ! Je ne te dis pas à bientôt parce que tu ne seras pas diplômée. »

C’est finalement grâce au soutien de sa famille qu’elle a continué ses études et aujourd’hui elle est infirmière en réanimation à la Pitié-Salpêtrière.

POUR LIRE LE TÉMOIGNAGE COMPLET : L’OBS